Détection précoce des complications du traumatisme crânien
Un très grand nombre de patients se présentent chaque année aux urgences pour des traumatismes crâniens légers ou commotion cérébrale. 10 à 20% d’entre eux selon les auteurs, conserveront des séquelles définitives. Les études montrent qu’une prise en charge précoce est un facteur important de récupération des troubles observés. Il est donc important de consulter des équipes spécialisées.
On peut prévoir le devenir de ces patients trauma crânien légers
Au congrès de la société française de médecine d’urgence en juillet 2011 des résultats menés aux CHU de Marseille, Clermont-Ferrand et Bordeaux ont montré que le dosage d’une protéine S100-B, dans les heures suivant l’hospitalisation, permet de repérer les patients qui ne présenteront pas de complication. Cette information permet de faire des « économies de scanner », elle permettrait aussi d’augmenter la vigilance pour les patients négatifs au test
Publication du CHU de bordeaux de septembre 2011
lire : TC-test sanguin CHU Bordeaux
une consultation traumatisme crânien léger à l’hôpital Bicêtre à Paris
https://neurochirurgie-bicetre.fr/traumatisme-cranien-leger/
« Ce centre, situé dans le service de neurochirurgie, fonctionne sous forme d’hospitalisation de jour. Chaque patient profite d’un bilan neurologique et neurochirurgical, neuropsychologique et ergo thérapeutique et à l’issu de ce bilan complet et en fonction des résultats, il lui est proposer soit un suivi soit une rééducation si son état le nécessite.
Cette consultation a été créé et est coordonnée par le Pr Aghakhani. Notre infirmière de coordination est Mme Marielle Martin. »
Pour prendre rendez-vous : Email : consult.trauma-cranien@bct.aphp.fr Tel : 01 45 21 78 55
Une consultation commotion cérébrale pour les sportifs adultes au CHU Limoges
La consultation s’adresse à tous les sportifs (dès 16 ans), victimes d’un traumatisme crânien léger. Elle a lieu les mercredi après-midi, de 14h à 18h, dans le service de neurochirurgie du CHU de Limoges. Pour tout renseignement et prise de rendez-vous : 05 55 05 65 24
CHU- de Limoges: commotions cérébrales consultation
Détection précoce, un dépliant intéressant de l’INESSS
Un membre de votre entourage ou vous-même avez subi un traumatisme craniocérébral léger (TCCL), aussi appelé commotion cérébrale ?
Ce dépliant donne des conseils utiles pour la reprise graduelle des activités intellectuelles, physiques et sportives. Le but est de favoriser la disparition des symptômes et une récupération optimale.
Les proches et autres personnes responsables (employeur, école, équipes sportives) devraient être avisés, dès l’annonce du diagnostic, afin
de pouvoir faciliter l’application de ces conseils. Lire la suite du dépliant:
Un dépliant très intéressant de l’INESSS Canada
L’association cassetete22 Entraide TC :
Vous ne vous sentez pas entendu ou compris quand vous parlez de votre vécu de traumatisé crânien ou cérébrolésé, …vous voulez mieux comprendre un enfant, un conjoint….
Nous sommes un groupe de traumatisés crâniens “expérimentés” prêt à partager son expérience… forme de pair-aidance. Pour découvrir le soutien d’Entraide TC : Le soutien d’Entraide TC en pratique
N’hésitez pas à prendre contact, nous sommes là pour vous.
Bonjour
J’ai eu un tc grave il y a 28 ans
À l’époque pas d’irm ou de bilan très approfondi
J’ai retravaillé et j’ai été suivi par un psy
Ce n’est que 13 ans plus tard que j’ai passé des tests après une opération qui m’a déstabilisée
Il paraît que j’ai un trouble cognitif léger
Finalement heureusement que je ne l’ai pas su et merci à mon psy pour ma nouvelle vie
J’ ai maintenant 72 ans
Bonjour Monique,
Votre cours commentaire pose la question: est-ce que c’est judicieux d’avoir un diagnostic?
Traumatisme crânien ou pas? cancer ou pas? etc…
Finalement vous êtes heureuse de ne pas avoir su que vous aviez des séquelles cognitives légères après votre TC grave. Vous avez pu retravailler avec le soutien d’un psy.
Vous avez mis en valeur vos capacités d’adaptation. Le principal n’est-il pas que vous soyez satisfaite de votre situation?
Cependant le traumatisme crânien se caractérise par une très grande diversité des situations. L’impact des problèmes cognitifs dans la vie quotidienne, au travail est différent selon la nature des activités. Personnellement je suis retourné au travail, et bien que suivi par un psy, je ne pouvais pas l’assurer correctement. Au final j’ai été licencié sans pour autant que mes problèmes soient associés à mon accident, mais simplement à des troubles psychiatriques antérieurs à mon accident.
Quand un diagnostic de commotion cérébrale ou traumatisme crânien léger( c’est la même chose) est réalisé cela permet :
– De rassurer la personne et ses proches.
– De prescrire du temps de récupération, à l’école, au travail…
– D’éviter la culpabilisation, le découragement. D’informer que les troubles ne sont pas dus à la paresse ou la simulation.
– D’envisager une rééducation cognitive.
Bref, donner toutes les chances d’une bonne récupération…
…Dans tous les cas de figure, il faudra faire face aux perturbations, chacun à sa façon avec ses moyens.
Malheureusement le raccourci : absence de récupération = problèmes psy (ou simulation) est encore trop fréquent.
Evidement, notre environnement familial, professionnel, social compte beaucoup!
Posté le 24/09/2016 par Ψcassetete
Methode utilisée au club de Rugby pro de Clermond Ferrand
Dans l’émission Faire Face du 30 aout 2016 sur France 5- Les responsables du club présentait une réalisation unique en France dans le domaine de « la gestion des commotions cérébrales »
On sait que les chocs répétitifs fréquents dans de nombreux sports peuvent provoquer de graves problèmes neurologiques. On passe du tauma léger au trauma grave!
Pour éviter ce type de risque après un choc violent:
– le joueur est sorti du terrain
– une prise de sang est immédiatement réalisée avec recherche de présence de la protéine S-100-B
-après 3 jours si le résultat est bon l’entrainement pourra être repris; sinon il faudra attendre…
On se demande toujours pourquoi des mesures aussi simples, qui pourraient être mises en oeuvre aussi en cas de traumatismes crânien légers restent dans les cartons !!!
Une partie de la réponse réside sans doute dans les propos du Pr Pascale DIEHL PRADAT, Chef de service Département de Médecine Physique et de Réadaptation APHP Pitié Salpêtrière Paris.
» Le monde médical est formé au risque vital, au risque immédiat et au risque d’aggravation, là il est excellent.
Il n’est pas formé sur les risques de séquelles qui vont avoir un impact sur la vie en terme de handicap mais pas de risque vital… La première chose est la sensibilisation du monde médical et social… »