Traumatisme crânien léger : document à l’attention des familles – QUEBEC
Le contenu de cette brochure téléchargée sur le site du RAPTCCQ, propose une vue d’ensemble des difficultés rencontrées par les traumatisés crâniens légers et des suggestions pour y faire face.
les traumatisés crâniens et leur famille pourront se reconnaître…
Introduction et présentation
Les renseignements que vous trouverez dans le présent document vous informeront sur le fonctionnement du cerveau, les effets d’un dommage cranio-cérébral et les différentes phases du traitement offert à la victime.
Pour ceux qui vivent avec une personne victime d’un traumatisme cranio-cérébral (TCCL), les difficultés proviennent le plus souvent des activités de la vie quotidienne. Devant ces difficultés, que faire?
Cette brochure décrit un certain nombre de problèmes que vous pouvez éprouver dans vos contacts avec la personne qui a subi un traumatisme cranio-cérébral. Elle vous suggère également des éléments de solution ou certains moyens pour y remédier.
Évidemment, l’ensemble de ces éléments d’information constitue un tableau général qui peut ne pas toujours correspondre avec précision à la réalité d’une victime en particulier. Il est donc important de comprendre que certaines adaptations seront nécessaires pour harmoniser votre action avec cette nouvelle réalité. Les suggestions fournies n’ont pas pour objet de remplacer le programme de soins établi par l’équipe traitante, mais elles pourront vous permettre de faire face à un certain nombre de situations parfois complexes et délicates.
Au sommaire du document destiné aux familles: extraits.
-Comment fonctionne le cerveau
Même si le cerveau semble relativement bien protégé par la boîte crânienne, il est en réalité très vulnérable. C’est vraiment lorsqu’il est atteint ou lésé que l’on se rend compte du rôle primordial qu’il joue dans la vie d’un être humain.
Les quelques paragraphes qui suivent expliquent de façon générale le fonctionnement du cerveau, en insistant sur le lien qui existe entre lui et le comportement humain.
-Quelles sont les séquelles possibles d’un traumatisme crânien :
Dimension physique, dimension cognitive, dimension affective, dimension familiale, dimension sociale scolaire et professionnelle.
COMMENT SURVIENT UN TRAUMATISME CRANIO-CÉRÉBRAL (TCCL)?
Dans le cas des accidents de la route, le traumatisme cranio-cérébral résulte habituellement d’un choc qui peut projeter la tête violemment dans toutes les directions. À ce moment, la tête peut heurter un ou plusieurs obstacles pendant ses déplacements. Il peut s’ensuivre une ou des fractures du crâne, avec ou sans enfoncement (voir encart central, illustration 5). Si la violence du choc est très importante, la boîte crânienne peut être brisée et des fragments des os du crâne peuvent s’enfoncer dans le cerveau et l’endommager. Au bout de sa trajectoire, la
tête subit un mouvement de décélération rapide (mouvement brusque d’arrêt). Quand la tête s’arrête soudainement, le cerveau à l’intérieur vient en contact brusquement avec les parois du crâne et peut ainsi être lésé ou
endommagé (accélération/décélération). En plus de cette accélération et de cette décélération rapides, divers mouvements de rotation de la tête, sous la force du choc, peuvent occasionner des frictions de la matière cérébrale contre les parois osseuses internes du crâne et augmenter la gravité du dommage cérébral.
-La participation de la famille et de l’entourage.
Les premières visites à l’hôpital sont particulièrement éprouvantes pour les membres de la famille. Les pensées, les émotions et les interrogations se bousculent en eux. Pendant ces premiers moments, le plus pénible est souvent de ne pas savoir. En effet, avant que l’état de la victime se soit stabilisé, il peut être difficile pour les médecins de se prononcer sur la gravité des blessures et la nature des séquelles.
Dans certains cas, on peut dire que la personne s’en sortira, mais on est loin de savoir jusqu’à quel point elle pourra récupérer.
Pendant la période d’hospitalisation, parfois longue, la famille doit souvent demeurer dans l’attente, en espérant que tout se passe pour le mieux et que la victime se rétablisse au plus tôt.
-Les problèmes et moyens d’action
Souvent, pour s’encourager ou pour nier la réalité, les victimes ou les membres de leur famille peuvent s’attacher à des mythes ou à de fausses
croyances. Vivre avec une personne victime d’un traumatisme cranio-cérébral n’est pas facile, mais c’est en regardant la réalité en face que l’on
peut arriver à intervenir le plus efficacement. Ce n’est pas en s’accrochant à des attentes irréalistes ou en faisant l’autruche que l’on pourra augmenter l’efficacité du processus de récupération.
Cela vaut autant pour les proches que pour la victime elle-même. Voici quelques fausses croyances que l’on peut rencontrer dans le milieu des personnes qui ont été victimes d’un traumatisme cranio-cérébral.
La brochure texte intégral: Traumatisme Cranio Cerebral brochure a l attention des familles _Québec
Pour plus d’information sur le traumatisme crânien:
Une commotion cérébrale (ou traumatisme crânien léger TCL) est une blessure au cerveau qui ne peut pas être détectée par des rayons X, un tomodensitogramme ou une IRM. Elle affecte la façon de penser et la mémoire et peut causer divers symptômes. Tout coup porté à la tête, au visage ou au cou, ou tout coup porté au corps, qui cause une soudaine secousse à la tête, peut causer une commotion.
Lire la suite sur: Parachute site d’information québécois
L’association cassetete22 Entraide TC :
Vous ne vous sentez pas entendu ou compris quand vous parlez de votre vécu de traumatisé crânien ou cérébrolésé, …vous voulez mieux comprendre un enfant, un conjoint….
Nous sommes un groupe de traumatisés crâniens “expérimentés” prêt à partager son expérience… forme de pair-aidance. Pour découvrir le soutien d’Entraide TC : Le soutien d’Entraide TC en pratique
N’hésitez pas à prendre contact, nous sommes là pour vous.
Bonjour. Mon époux à été victime d un accident de voiture à l âge de 2 ans. Il est passé a travers le pare brise et est resté dans le coma plusieurs semaines. Vers 7 ans, il a chuté de cheval et s est réveillé après qques jours de coma emiplegique. Son état s est vite améliore et il a retrouvé ses facultés en qques jours. Il n a donc pas voulu se declarer mdph pour
Avoir une vie le + normale possible. Voilà 20 ans que je vis avec lui et jusqu a lors ça allait à peu près. Il bascule entre déprime et colere en ce moment, et je ne sais plus comment l aider le soutenir… On dirait que avec l arrivée de nos enfants, qu il pourrait se sentir comme « depasse ». Que puis je faire pour lui? Je l ai accompagné dans son deni… mais là il ne peut plus rester ainsi. Mais il ne veut pas entendre parler de handicap… SOS
? Quelle est la place juste et la posture adaptée ? Comment