S’il est naturel de vouloir dire quelque chose, il y a des pièges à éviter!
Après un traumatisme crânien léger, modéré, ou grave, la vie est souvent difficile, sinon très difficile pour la personne handicapée et pour son entourage, la famille…
Le traumatisé crânien est noyé dans ses incapacités à réaliser ce qu’il avait l’habitude de faire facilement. Il est tout de suite fatigué, stressé, irritable, a des problèmes de mémoire, d’attention, de comportement…
Situation d’autant plus choquante quand les traumatisés ne présentent pas de séquelles physiques évidentes: pas de fauteuil roulant preuve indiscutable de handicap.
Le corps médical associe généralement les problèmes observés à des troubles psychiques, et mise sur leur disparition rapide… Pour peu que le patient fasse un effort bien sûr.
… Souvent la famille ne comprend pas, s’impatiente d’une absence rapide de retour à la normale… Le traumatisé se sent de plus en plus isolé, il n’arrive pas à se faire comprendre…
Beaucoup de malentendus s’installent sur la base d’une méconnaissance de l’impact des problèmes cognitifs dans notre quotidien de traumatisé, et chacun peut camper sur ses propres blessures, ignorant celles de l’autre.
Pour lire l’article complet: 9 choses à ne pas dire…
Écrit par Marie Rowland, PhD, EmpowermentAlly. Utilisé avec permission. www.brainhealthconsulting.com
Voici quelques remarques qui sont sans doute inutiles dans votre accompagnement:
Une lésion cérébrale est source de confusion pour les personnes qui n’en ont pas. Il est naturel de vouloir dire quelque chose, d’exprimer une opinion ou de donner un conseil, même lorsque nous ne comprenons pas.
Et lorsque vous vous occupez d’un être cher atteint d’une lésion cérébrale, il est facile de s’épuiser et de dire des choses frustrantes.
- Vous paraissez bien pour moi.
- Peut-être que vous n’essayez pas assez fort (vous êtes paresseux).
- Tu es tellement instable!
- Combien de fois dois-je te dire?
- As tu une idée de ce que je fais pour toi?
- Votre problème est tous les médicaments que vous prenez.
- Laisse-moi faire ça pour toi.
- Essayez de penser positivement.
- Tu as de la chance d’être en vie.
Publié sur BrainLine le 10 octobre 2012. Révisé le 25 juillet 2018.
https://www.brainline.org/article/9-things-not-say-someone-brain-injury
Pour approfondir la connaissance du handicap cognitif
Les fonctions cognitives recouvrent un champ très large. Ce terme est largement employé mais l’expérience « traumatisés » montre que derrière les mots, notre environnement médical et familial a bien des difficultés à envisager les conséquences concrètes et l’impact au quotidien de ces séquelles, de ce handicap invisible.
https://www.cassetete22.com/handicap-cognitif-incidences-dans-la-vie-quotidienne/
L’association cassetete22 Entraide TC est à votre écoute
Vous ne vous sentez pas entendu ou compris quand vous parlez de votre vécu de traumatisé crânien ou cérébrolésé, …vous voulez mieux comprendre un enfant, un conjoint…. L’Association cassetete22 Entraide TC peut vous aider si vous le souhaitez.
Nous sommes un groupe de traumatisés crâniens « expérimentés » prêt à partager son expérience… forme de pair-aidance. Pour découvrir le soutien d’Entraide TC : Le soutien d’Entraide TC en pratique
N’hésitez pas à prendre contact, nous sommes là pour vous.
Pingback: J'ai dû me réinventer après mon traumatisme crânien
Cérébrolésèe suite à un grave ACP en 2008,je suis à la base infirmière….
Étant dans l’incapacité de reprendre mon activité….ma famille vivant à 800km,épuisée (Et qui ne le serait pas!!!!à coupé toute relation avec moi!!!!)
Ma maman me disait de façon récurrente,hebdomadaire…..REPRENDS TON TRAVAIL,va à l’Eglise !!!!)
nb: Ma maman est née au 12ème siècle avant Jésus Christ !!!!🤣😂😂)
Je touche à ce jour l’AAH,et me suis installée par la force des choses….dans l’isolement total,et l’épuisement chronique !!!!
Espérant en votre « éventuelle « réponse !!!
Merci pour votre considération !!!
Estelle Gateau
etoilestelle@gmail.com
06 29 92 35 69